Stéphane SAINT-ANDRE

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Actualités

  • A PROPOS DES MENACES QUI PESENT SUR NOTRE CENTRE DES FINANCES PUBLIQUES

    • Le 11/04/2019

    J'étais présent à la manifestation des agents du centre des  finances publiques de Béthune. Le gouvernement est sur le point de supprimer des postes de fonctionnaires, de fermer des trésoreries et de confier aux collectivités territoriales les missions normalement dévolues à l'État. Comme pour le service public hospitalier, comme pour l'école ce gouvernement s'apprête à casser un peu plus les services publics. Cela aura de graves conséquences non seulement pour les collectivités mais aussi pour les citoyens.

    Évidemment on déplore l'absence à cette manifestation de notre député qui soutient la politique du gouvernement. Et comme d'habitude, on a remarqué la présence d'élus de l'équipe d'Olivier Gacquerre qui continuent à nous faire croire qu'ils défendent le service public alors que leurs partis politiques prônent la suppression du statut des fonctionnaires et la suppression de milliers de postes.

    La France a la chance d'avoir des services publics efficaces et uniques au monde. Il suffit pour s'en persuader de constater ce qui se passe à l'étranger. Nous devons protéger nos services publics et lutter contre celles et ceux qui tiennent en permanence un double discours.

    Dans notre département 40 postes de comptables seraient supprimés sur les 47 encore ouverts. L'État envisage également la suppression de plusieurs services des impôts des particuliers, des impôts des entreprises et services de publicité foncière.

     

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  • Nos services publics en danger

    • Le 08/04/2019

    Quelle est la définition du service public. C'est un service qui est rendu à tous et qui est accessible à tous, quels que soient les revenus.

    Évidemment cela a un coût mais c'est ainsi que la solidarité nationale s'exprime.

    Les services publics à la française sont uniques au monde. Ils vous accompagnent tout au long de votre vie de la naissance jusqu'à la mort.

    Le service public a aussi sa déclinaison locale : les crèches, les équipements sportifs ou culturels. Les élus locaux savent bien que s’ils devaient faire payer le coût réel de fonctionnement de ce service aux usagers, très peu de nos concitoyens pourrait y avoir accès.

    C'est donc bien ça la définition du service public. Il s’agit de solidarité !

    Et il se trouve que nous sommes confrontés au libéralisme dans le monde, dans notre Europe et dans notre pays. Et les libéraux ne sont pas dans la même logique que les défenseurs du service public. D'abord parce qu'ils ont assez d'argent pour se payer des services privés et ensuite parce qu’ils considèrent que nos services publics coûtent bien trop cher et que cet argent doit être utilisé à autre chose.

    Ils pensent évidemment en premier lieu à leurs profits et si, au passage, ils peuvent gagner encore plus d'argent en supprimant des services publics pour les transférer au privé, ils en seront ravis.

    Cette logique-là est malheureusement présente au gouvernement mais aussi chez les plus hauts fonctionnaires de Bercy.

    Alors tout doucement sous prétexte de rigueur budgétaire, on supprime des milliers de postes de fonctionnaires et, quand on le peut, on diminue l'action des services publics. Il n’y a qu’à regarder ce qui se passe actuellement : suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, remise en cause du statut des fonctionnaires avec la possibilité de recrutements massifs de contractuels et la mise place de la rémunération au mérite. Les services publics sont ainsi pris dans le double étau de la rigueur et de la logique libérale.

    Quand on attaque la sécurité sociale, quand on attaque l'école publique, quand on attaque l'hôpital public, quand on attaque le régime de retraite par répartition à chaque fois on favorise le privé. Les assurances privées, les écoles privées, les assurances privées, les cliniques sortent à chaque fois un peu plus fortes de cet abaissement de nos services publics.  

    Ceci étant dit, que faut-il faire ?

    D'abord, c'est assez clair, qu'on le veuille ou non il y a une question politique. Il faut regarder les programmes des partis politiques et choisir ceux  qui défendent le service public. Ensuite, puisque cela a un coût il faut trouver des recettes. Comme les services publics relèvent de la solidarité c'est bien évidemment vers les plus riches qu'il faut se tourner en luttant mieux contre la fraude fiscale mais pour cela il faudrait un peu plus d'agents publics dans nos services des impôts, pour mémoire l'évasion fiscale dans notre pays est évaluée entre 50 et 80 milliards d'euros. Ce n'est quand même pas rien.

    Et puis il faut peut-être revenir sur les cadeaux fiscaux faits aux plus riches. La fumeuse idée du ruissellement est une escroquerie, tout le monde l’a bien compris.

    La disparition de nos services publics outre le fait qu'elle favorise le privé, éloigne un peu plus les citoyens de leurs dirigeants, isole un peu plus le citoyen. Cela favorise bien évidemment tous les populismes.

    Il y a donc urgence, aux côtés des syndicats, à mener le combat pour la défense du service public.

  • APPEL

    • Le 15/12/2017

    Création du mouvement politique « Les Radicaux de Gauche »,

    co-présidé par la députée européenne Virginie Rozière et   
     l’ancien député Stéphane Saint-André

    Virginie Rozière, députée européenne, et Stéphane Saint-André, ancien député maire de Béthune, annoncent la création un nouveau mouvement politique : Les Radicaux de Gauche. Cette nouvelle organisation, dont ils assurent conjointement la présidence, portera les positions politiques du radicalisme de gauche. Cette création fait suite à la fusion du Parti Radical de Gauche et du Parti Radical Valoisien, officialisée lors du congrès de réunification du 9 décembre dernier

    Fidèles à leurs convictions politiques et soutenant que le radicalisme n’est pas le centre, une cinquantaine d’élus, militants et cadres de l’ex PRG réunis autour de ce nouveau mouvement considèrent que les écarts politiques majeurs qui les opposent aux valoisiens demeurent.

    La création des « Radicaux de Gauche » représente pour eux la constitution d’une alternative crédible à la politique d’injustice sociale du gouvernement actuel, une nouvelle proposition politique pour la gauche, à construire dans le dialogue avec les mouvements politiques qui le souhaiteront.

    « Avec la création du mouvement « Les Radicaux de Gauche », je souhaite écrire une nouvelle page pour le radicalisme de gauche, reposant sur les valeurs historiques du PRG : européenne, de gauche, laïque, ouverte, soucieuse de l’humain, ferme sur ses racines.

    Parce que le projet européen et de gauche que j’ai pu porter au PRG est, je pense, toujours nécessaire, toujours d’actualité, et parce que la question de l’alternative politique se pose aussi désormais au plan national, je souhaite que les Radicaux de Gauche puissent se retrouver au sein de ce nouveau mouvement pour mener les combats de demain et remporter les victoires politiques d’après-demain ! », affirme Virginie Rozière.

    « La construction d’une proposition politique par la gauche de gouvernement est un impératif démocratique pour constituer une alternative crédible à la politique libérale d’Emmanuel Macron. C’est à cette entreprise que « Les Radicaux de Gauche » devra s’attacher en restant fidèle à l’ADN politique du PRG » déclare Stéphane Saint-André

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  • En avant les radicaux de Gauche !

    • Le 14/12/2017

    Voici le texte de mon intervention lors du Congrés du PRG le 9 décembre :

    Cher(e)s Ami(e)s,

    Permettez-moi d’exprimer ce que j’ai au fond du cœur.

    Nous voici parvenu au terme de plusieurs semaines de débats parfois tendus entre le pro fusion et l’anti fusion. J’ai écouté et lu les arguments des pros fusion qui rêvent d’un retour à la 3ème République oubliant les raisons qui avaient conduit les radicaux à se séparer en 1972.

    Je respecte évidemment les choix des uns et des autres et espère vraiment que quoi qu’il arrive ce matin nous garderons le lien indéfectible de la fraternité. Je ne mets pas en doute les valeurs de gauche de notre présidente, de nos ministres et des tenants de la fusion.

    Je m’exprime au nom de celles et ceux qui pensent que cette réunification est une erreur de stratégie politique majeure.

    Il y a aujourd'hui chez les radicaux de gauche de nombreux adhérents qui n'acceptent pas la réunification soit pour des raisons de forme soit pour des raisons de fond quelques fois pour le fond et pour la forme, ce qui est d'ailleurs mon cas.

    Certains d’entre nous, c’est mon cas, ont des amis chez les radicaux valoisiens, et nous sentons évidemment proches de certaines de leurs idées notamment nos valeurs communes sur la République et sur l’Europe mais au demeurant d’autres les portent sans être de notre sensibilité et nous n’en n’avons pas l’exclusivité.

    Je suis favorable aux discussions qui s'engagent, favorable aux initiatives communes, favorable à ce que nous puissions nous retrouver au sein de mêmes groupes parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat, voir même favorable à des accords électoraux ici ou là, mais je considère pourtant qu’aller au-delà est politiquement mortifère, car il me semble que les pros fusion se trompent sur l’analyse.

     

    La séquence politique que nous vivons est la conséquence d’un concours de circonstances. Notre Président de la République, Emmanuel Macron, n'a pas que du talent, il a aussi eu beaucoup de chance. Si les affaires n’avaient pas rattrapé le candidat Fillon, si le parti socialiste avait eu un autre candidat, si le FN et les Insoumis avaient été moins haut dans les sondages, ou si, encore, Alain Juppé avait été le candidat de la droite, il est fort à parier que les choses auraient été bien différentes et les élections législatives qui s'en seraient suivies, n’auraient pas produit les mêmes résultats.

    Alors, dire que tout a changé, dire que les français ont voulu dépasser le clivage droite gauche, dire que la droite et la gauche n'existent plus, dire qu'il ne reste que les populistes et les progressistes ne repose finalement sur pas grand-chose.

    Certes les Français voulaient du changement, certes les Français ont indiqué qu’ils voulaient que les hommes politiques quelles que soient leurs sensibilités puissent travailler ensemble mais personne ne peut affirmer qu’ils ont voulu signifier que la droite et la gauche étaient des notions dépassées.

     

    Si les radicaux se sont séparés il y a 45 ans ce n'était pas par tactique politique mais bel et bien parce qu'ils savaient que la gauche et la droite ce n'était pas pareil et qu’ils avaient constaté que les écarts idéologiques étaient trop importants au sein de la famille radicale de l’époque.

    Les choses ont t’elles changé ? NON !

    Alors, pourquoi accepter un retour en arrière.

    Très rapidement, et cela a déjà commencé, le clivage droite gauche réapparaîtra et très rapidement le parti unique va se déliter. Très rapidement ensuite les partis de gauche progressistes se parleront pour recomposer. Dès lors si les radicaux de gauche ne sont plus à gauche, croyez-vous que des discussions s'engageront avec un centre sans visibilité.

    Au mois de juin, j’ai fait un choix en refusant l’investiture d’En Marche, et, même si cela m’a fait perdre mon mandat de député, je ne le regrette pas. Si j’ai décliné cette proposition c’est pour rester fidèle à mes convictions de gauche et pour conserver ma liberté.

    Ce n’est pas pour aujourd’hui devenir le supplétif de la majorité et d’en soutenir toutes les politiques.

     

    Quand Laurent Hénart, président du parti radical valoisien déclare que les mesures sur l'Education Nationale vont dans le bon sens, nous ne sommes pas d’accord, quand il se félicite des ordonnances sur le travail, nous ne sommes pas d’accord.

     

    La réduction des contrats aidés, la baisse de l'APL, la hausse de la CSG pour les retraités, la hausse du forfait hospitalier, le gel des pensions de retraite, la suppression du tiers payant généralisé, la suppression de l’ISF, le budget 2018 qui offre 4 milliards aux plus riches de nos concitoyens, ne vont pas dans le bon sens et sont clairement le fruit de politiques droitières.

    Qui peut croire que l’on pourra faire coexister dans la durée une aile droite et une aile gauche aussi différentes au sein d’un parti. Qui peut croire Laurent Hénart quand dans la vidéo diffusée auprès des militants, il affirme que désormais il n’y a plus de différence entre nous, lui, qui il y a encore quelques mois, soutenait François Fillon et son programme.

    Nous fêtons aujourd’hui même le 112ème anniversaire de la loi du 9 décembre 1905, avons-nous vraiment les mêmes conceptions de la laïcité ? Je ne le pense pas.

    Ne perdons pas notre âme dans des tambouilles politiciennes, restons ce que nous sommes : des radicaux de gauche, et, votons contre cette fusion suicidaire.

    Faire disparaitre un parti n’est pas un acte anodin. C’est pourquoi, je m’oppose à la procédure employée. Il aurait fallu se donner le temps de la discussion.

    Ne fallait-il pas d’abord tenir un congrès des radicaux de gauche dès le mois de septembre pour interroger l’ensemble des militants plutôt que de les mettre devant le fait accompli en organisant un congrès commun avec nos cousins valoisiens ?

    Au demeurant, pour ma part, si cette réunification devait être menée à terme, si par malheur nous devions aller au bout de cette démarche, ma décision est prise, je ne serai pas membre de cette nouvelle formation politique.

    Parce que pour moi la lettre G de PRG signifie encore quelque chose.

     

    Ssa congres

  • COMMUNIQUE

    • Le 12/06/2017

    Je remercie du fond du cœur les 4 623 électeurs qui m'ont apporté leurs suffrages en choisissant un projet politique clair et progressiste.

    Je remercie chaleureusement l'équipe qui m'a entouré et toutes celles et tous ceux qui m'ont apporté leur soutien.

    Je n'ai pas résisté à la vague Macron, ni à la désunion de la gauche, ni à la forte abstention.

    Les électeurs ont porté leur choix sur la candidate par défaut de la République en Marche.

    Au demeurant, je ne regrette pas d'avoir refusé l'investiture En Marche préférant rester fidèle à mes valeurs et rester un homme libre.

    Je suis fier du bilan accompli pour la circonscription au service de tous et je resterai aux côtés de celles et ceux qui en ont besoin.

    Il appartient désormais à la gauche en tête dans la circonscription et majoritaire à Béthune de se rassembler pour préparer les prochaines échéances.