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  • BAISSE DES IMPOTS

    • Le 08/02/2016

    DES PRECISIONS SUR LA BAISSE DES IMPOTS

     

    Pour la troisième année consécutive, le Gouvernement poursuit le mouvement de baisse d'impôts en faveur des ménages. Le projet de loi de Finances 2016 prévoit 2 milliards d'euros de baisse d'impôts pour 8 millions de Français.

    Entre 2010 et 2013, des ménages sont entrés dans l’impôt alors que leur situation ne s’était pas améliorée. Les mesures prises ces dernières années, notamment par la précédente majorité (notamment le gel de barème et la suppression progressive de la demi-part des personnes seules ayant élevé un enfant), ont en effet entraîné une augmentation du nombre de foyers fiscaux imposés, au-delà de la progression naturelle (qui est de l’ordre de 400 000 par an).

    Constatant que la pression fiscale avait atteint un niveau insupportable depuis 2010, le Gouvernement a fait un premier pas en direction de plus de 4 millions de ménages dès la rentrée 2014. Ainsi, le Pacte de responsabilité et de solidarité a permis dès 2014 à environ 4,2 millions de foyers de bénéficier d'une réduction d'impôt ; parmi eux, plus de 2 millions sont sortis de l'impôt.

    En 2015, le président de la République et le Premier ministre ont souhaité aller plus loin encore dans le cadre du Pacte. L'allègement prévu en 2014 a été non seulement pérennisé, mais, au total, l’impôt a été baissé ou a été annulé pour plus de 9 millions de foyers fiscaux à revenus modestes et moyens.

    Le projet de loi de finances 2016 prévoit plusieurs mesures pour les particuliers. Nouvelle baisse de l'impôt sur le revenu pour 8 millions de contribuables, mesures en faveur du logement et de la rénovation énergétique, généralisation progressive de la déclaration en ligne.

    Les impôts baissent pour les ménages : la part des ménages imposés retrouvera son niveau d’avant crise. La baisse de l’impôt sur le revenu, amorcée dès 2014 et poursuivie en 2015, sera amplifiée en 2016. Les baisses d’impôts des ménages représentent 2 milliards d'euros de plus en 2016, pour 8 millions de ménages. Au total, les 2/3 des foyers payant l'impôt sur le revenu (12 millions de ménages) auront bénéficié des baisses décidées à partir de 2014.

    Huit millions de foyers seraient concernés en 2016 par la baisse de l'impôt de 2 milliards d'euros - dont 3 millions n’avaient pas bénéficié des mesures précédentes de baisse -, pour un gain moyen de 252 euros par foyer. Les plafonds des tranches du barème d'imposition sont relevés selon le taux de l'inflation. Le mécanisme de la décote est aménagé afin de limiter ou d'annuler l'impôt des petits contribuables, et d'améliorer la progressivité du bas du barème.

    Concernant la fiscalité locale, le Gouvernement s’est engagé à mettre en place un dispositif permettant de maintenir l’exonération de taxe d’habitation et de taxe foncière de certaines personnes qui en étaient auparavant exonérées. Ainsi, les personnes exonérées en 2014 le seront encore en 2015 ainsi qu’en 2016.

    Par ailleurs, d'autres mesures sont destinées à simplifier la vie des Français

    Avec la généralisation progressive de la déclaration en ligne. Ainsi, les contribuables bénéficiant d’un accès à Internet devront déclarer leurs revenus en ligne, dès 2016 pour les ménages dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 40 000 euros. Ce seuil sera progressivement abaissé, pour inclure tous les contribuables en 2019. Parallèlement, des travaux seront conduits en 2016 sur le prélèvement à la source de l’impôt, prévu pour le 1er janvier 2018.

    EN 2015, La mesure fiscale en faveur des classes moyennes

    Conformément aux engagements du Premier ministre, la loi de finances pour 2015 a poursuit l’effort engagé en 2014 par une nouvelle baisse d’impôt sur le revenu pour les ménages disposant de revenus modestes ou moyens.

    Ces efforts ont été rendus possibles notamment par le rétablissement des comptes publics, qui se sont concrétisés notamment par la réforme du bas du barème de l’impôt sur le revenu et la suppression de la 1ère tranche d’imposition au taux de 5,5 %. Les mesures ont consisté à :

    •             faire débuter une première tranche à 9 690 euros (au lieu de 6 011), au taux de 14% ;

    •             relever le plafond de la décote à 1 135 euros pour les célibataires et à 1 870 euros pour les couples. Par ailleurs, les limites des tranches du barème de l’impôt sur le revenu sont indexées sur la hausse des prix hors tabac pour 2014, soit 0,5 %.

    Environ un tiers des personnes imposées ont vu ainsi leur impôt allégé ou supprimé, sans que cette mesure ne pèse sur les autres contribuables. En tout, environ 3 millions sont sortis totalement de l'impôt sur le revenu.

     

     

    Trois exemples-types (à revenu égal) :

    •             Pour un couple d'actifs avec 2 enfants dont le revenu total est de 3 160 € par mois, son impôt sur le revenu sera entièrement annulé, alors qu'il est aujourd'hui de 750 € par an. C’est une augmentation de près de 2% de ses revenus. Cela correspond par exemple à la situation d’un vendeur au bureau de tabac et d’une aide à domicile, ou à celle d’une ouvrière non qualifiée et d’un agent de service en école primaire, en moyenne.

    •             Pour un couple salarié avec 3 enfants gagnant 4200 € par mois à 2, ce sera plus de 1100 € en moins. C’est également une augmentation de près de 2% de ses revenus. Cela correspond par exemple à la situation d’un petit patron et de sa femme au foyer, d’un infirmier et d’une coiffeuse, de deux professeurs des écoles, en moyenne.

    •             Pour un retraité à 1400 € par mois de pension, ce sera 230 € d’impôt en moins, 330 € depuis 2013. C’est également une augmentation de près de 2% de ses revenus. 1400 €, c’est la retraite moyenne d’un ouvrier. La retraite moyenne en France est de 1288 € / mois.

     

    Depuis 2014, une mesure fiscale en faveur des plus modestes.

     

    Présenté par le Président de la République le 14 janvier 2014, et détaillé par le Premier ministre lors de son premier discours de politique générale le 8 avril 2014, le Pacte de responsabilité et de solidarité poursuit 2 objectifs : accélérer les créations d'emplois des entreprises et augmenter le pouvoir d'achat des foyers modestes et à revenus moyens.

    Pour atteindre ce deuxième objectif, le Gouvernement a notamment décidé d'alléger dès septembre 2014 l'impôt sur le revenu des personnes gagnant moins de 1 250 euros par mois (pour un célibataire) et, en 2015, des classes moyennes. Ainsi, avec la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu dans le projet de loi de finances 2015, plus de 9 millions au total le nombre de ménages ont bénéficié des mesures fiscales prises par le Gouvernement.

    L’ensemble des ménages ont bénéficié en outre de la revalorisation de tous les seuils d’entrée dans les tranches du barème de l’impôt sur le revenu.

    La mesure d’allègement de l’impôt sur le revenu des ménages les plus modestes a été définitivement adoptée le 23 juillet 2014, la loi de finances rectificative pour 2014 a permis d'augmenter le pouvoir d'achat de ces ménages de 1,25 milliard d'euros environ.

    Cette mesure a pris la forme d’une réduction d’impôt de 350 euros pour un célibataire et 700 euros pour un couple, venant s’imputer automatiquement sur l’impôt sur le revenu dû par les contribuables.

    4,2 millions de foyers fiscaux ont vu leur impôt sur le revenu baisser en 2014, en raison de la réduction d'impôt exceptionnelle.

    Elle a bénéficié à 4,2 millions de foyers fiscaux en 2014, faisant totalement sortir plus de 2 millions d'entre eux de l'impôt sur le revenu.

    Cet allégement d’impôt pour les plus modestes a été financé dans le respect des équilibres de finances publiques, en grande partie grâce à la lutte contre la fraude fiscale et à un rendement supérieur aux attentes des mesures de régularisation des avoirs détenus à l’étranger par certains Français.

    La majorité s’est engagée avec détermination à lutter contre la fraude ; il est juste d’en rendre les fruits aux contribuables modestes.

  • UNE MISE AU POINT DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE

    • Le 05/02/2016

    Suite à la diffusion d’un reportage de TF1, nous nous permettons de vous communiquer quelques éléments importants.

    Il ne revient pas au ministère de l’Education nationale de déterminer les règles en vigueur dans la langue française. Ce travail revient à l’Académie française depuis Richelieu, qui assigna pour principale fonction à cette instance de donner des règles certaines à notre langue.

    Le conseil supérieur de la langue française a adopté en 1990 des rectifications de l’orthographe, approuvées par l’Académie française. Les éléments sont disponibles à l’adresse suivante sur le site de l’Académie française : http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/rectifications_1990.pdf

    L’orthographe en vigueur est aussi disponible via le dictionnaire de l’Académie française.

                                                                                                                                    

    Dans son discours à l’époque, le secrétaire perpétuel de l’Académie française, Maurice DRUON, rappelait :

    Il a été entendu que les propositions des experts devraient être à la fois fermes et souples : fermes, afin que les rectifications constituent une nouvelle norme et que les enseignants puissent être informés précisément de ce qu’ils auront à enseigner aux nouvelles générations d’élèves ; souples, car il ne peut être évidemment demandé aux générations antérieures de désapprendre ce qu’elles ont appris, et donc l’orthographe actuelle doit rester admise.

     

    Les programmes de 2016 font référence à la règle en vigueur tout comme les programmes précédents de 2008 adoptés lorsque Xavier DARCOS était ministre de l’Education nationale.

    Vous en trouverez un extrait ci-dessous.

    2008 Programme de français au collège, http://cache.media.education.gouv.fr/file/special_6/21/8/programme_francais_general_33218.pdf (p.3/15)

    NB : Pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de l’orthographe proposées par le Rapport du Conseil supérieur de la langue française, approuvées par l’Académie française (Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990). Pour l’évaluation, il tient également compte des tolérances grammaticales et orthographiques de l’arrêté du 28 décembre 1976 (Journal officiel de la République française du 9 février 1977)

     

    Ces règles sont une référence mais ne sauraient être imposées, les deux orthographes sont donc justes.

  • DISCOURS DE LA CEREMONIE DE VOEUX DE LA CIRCONSCRIPTION

    • Le 26/01/2016

    « Comme vous venez de l’entendre j’ai choisi cette chanson de Michel DELPECH pour débuter cette cérémonie. En hommage à l’artiste, en hommage aux victimes des attentats mais aussi pour affirmer que quelque chose a changé dans notre pays.

    Marianne est terriblement d’actualité.

    Marianne vous l’avez compris c’est la République.

    Cette chanson nous dit qu’elle a eu cinq enfants et qu’elle ne reconnait plus le dernier.

    Le dernier c’est évidemment notre cinquième République. A une époque où grogne la révolte il est peut-être temps d’opposer la force du symbole en passant à la 6ème République. Le Président de l’Assemblée suite au rapport Winock, a fait un certain nombre de propositions concrètes sur la rénovation de nos institutions.

    J’ai déposé une proposition de loi pour comptabiliser le vote blanc dans les suffrages exprimés. Je vais déposer dans les prochaines semaines une autre proposition de loi sur la limitation à trois mandats successifs et une autre sur la l’obligation de voter.

    Mais je voudrais avant de vous livrer mes réflexions présenter à chacune et chacun d’entre vous mes vœux de santé, de bonheur et d’épanouissement personnel pour vous-mêmes et ceux qui vous sont chers.

    Voilà que nous avons quitté 2015 pour aborder 2016.

    J'ai envie de dire : ouf !

    Pourtant il ne suffit pas de changer d'éphéméride; pour changer d'avenir.

    Il ne suffit pas de le vouloir pour oublier l'inoubliable ;

    Il ne suffit pas de tourner la page du cœur pour tourner la page des faits.

    Et si on ne veut, légitimement,  ne pas revivre les heures sombres de 2015, pour autant faut-il oublier les ferments de la haine et de l'exclusion ?

    Car enfin, si on veut trouver un dénominateur commun entre une bonne partie de ce qui  a marqué notre vie et notre mémoire en cette année passée, il s'agit bien de la haine de l'autre et de l'exclusion, de tout ce qui n'est pas à l'image de soi .

    Qu'il s'agisse de la montée et de l'intrusion, dans nos vies, du terrorisme ;

    Qu'il s'agisse de l'arrivée massive et, dans des circonstances innommables,  de tous ces êtres humains qu'on appelle : migrants.

    Qu'il s'agisse, enfin, du phénomène exponentiel  «  Front National », observé lors des dernières élections  et du racisme de plus en plus « décomplexé » qui va avec.

    Dans toutes ces manifestations du rejet de l'autre, j'y vois une grande soupe d'exclusion parfumée à  la haine.

    Je crois aux vertus de l'histoire et du devoir de mémoire pour ne pas revivre et commettre à nouveau les erreurs du passé.

    Je crois de la même façon,  qu'une rétrospective éclairée  des événements mortifères de l'année écoulée, doit nous amener à être de plus en plus vigilants, face à la propension  que nous pourrions avoir, de rejeter ce qui ne nous ressemble pas.

    Alors à  cette haine, à cette exclusion, nous devons opposer de plus en plus d'aptitude à la vie et au bonheur.

    Nous devons, plus que jamais, faire le plein de vie face aux forces de  destruction qui voudraient s'imposer.

    Nous devons plus que jamais «  travailler le bonheur » et le porter aux pinacles.

    Et nous devons, pour se faire, vivre de plus en plus « au pluriel », abandonner l'individualisme, qui ne mène nulle part, pour faire de plus en plus de place au collectif.

    L'ampleur de la crise migratoire nous prouve aujourd'hui que nous ne pouvons vivre heureux, si celui d'à côté ne l'est pas, que nous devons partager la richesse, la terre et l'espoir sous peine de perdre ce que nous avons de plus cher, notre humanité.

    A ce niveau, alors qu'on voudrait nous faire croire que l'univers politique est le règne de prédilection du « tous pourris » moi je pense que la politique, la vie de la cité au sens étymologique, n'a jamais connu autant ses lettres de noblesse.

    Citoyens, associations, hommes politiques,  institutions, devons ensemble rivaliser d'ingéniosité pour trouver les meilleurs outils du vivre ensemble de demain.

    C'est la condition, sine qua non, du mieux vivre.

    Il est parfaitement illusoire de penser que l'individu, isolé, peut affronter les défis de demain, qu'ils soient économiques, sociaux ou écologiques.

    J'en profite d'ailleurs pour saluer l’aventure  historique  collective que nous venons de vivre avec la cop 21.

    Eh oui, 2015 n'aura pas été que mauvais souvenirs.

    Il faut lutter contre la dictature médiatique qui nous assène à longueur de journée que tout va mal qui profère contrevérités ou approximations.

    Comment voulez-vous être optimiste quant à longueur de temps, à longueur d'analyses les journalistes économiques nous dressent un tableau noir.

    Rien ne trouve grâce à leurs yeux. Ils réclament des mesures mais à condition qu’elles ne coutent rien.

    Comme l’information va très vite, comme une information chasse l'autre aussi vite qu'elle est arrivée,

    comme cette rapidité oblige à être succinct, oblige à raccourcir, la totalité de l’information n'est plus jamais donnée.

    Comment s'exprimer en quelques mots sur des sujets importants que ce soit en répondant à une question ou en faisant un commentaire sur Twitter, forcément réducteur ?

    Alors je pense qu'il faut que la parole politique redevienne rare. Il faut que les politiques qui portent collectivement une responsabilité dans la situation dans laquelle nous sommes redeviennent adeptes d'une parole plus rare, adeptes de la pédagogie, et ne se laissent pas entraîner dans le tourbillon médiatique.

    Les donneurs de leçons sont partout, ils savent tout et vous assènent leur vérité sur un ton péremptoire.

    Certains médias insinuent l’idée que l'État est impuissant et que les hommes politiques sont des dilettantes qui ne tiennent pas leurs promesses.

    Dans le document distribué actuellement dans les boîtes aux lettres de la circonscription je retrace trois années d'action à l'Assemblée nationale.

    Depuis mon élection je m’efforce avec la plus grande rigueur d’accomplir la mission qui m'a été confiée par les électeurs.

    J'appartiens un groupe qui est certes soutien de la majorité mais qui vote au cas par cas les textes qui lui sont soumis.

    Nous nous sommes opposés très clairement à certains projets de loi du gouvernement et à certaines mesures, nous avons fait des propositions alternatives, je pense à une proposition très récente qui concerne le débat sur la déchéance de nationalité. Nous avons préféré faire une proposition qui nous paraît plus raisonnable sur la dégradation civique.

    Nous avons voté certains textes mais seulement après avoir déposé les amendements qui permettaient de les améliorer.

    Je ne conçois pas mon mandat de député comme celui d'un béni-oui-oui. Le vote de la loi est une chose particulièrement sérieuse surtout en ces périodes difficiles de crise mondiale.

    À mon grand désespoir j'entends souvent dire que le gouvernement et l'Assemblée nationale ne travaillent ou ne tiennent pas leurs promesses.

    Ce n'est évidemment pas le sentiment que j'en ai puisque notre agenda est particulièrement chargé puisque depuis le début du mandat j'ai personnellement voté 165 lois et cosigné 28 propositions de loi.

    J'ai voté la lutte contre le gaspillage alimentaire, la protection maladie universelle, la transition énergétique, la réforme territoriale, la réforme des collèges, la création du compte pénibilité et puis au travers du vote des budgets je m'honore que l'on ait pu baisser, voire annuler les impôts pour 9 millions de foyers. En matière de fiscalité il faut ajouter la volonté des élus de mon groupe d'aller vers l'impôt unique et progressif avec retenue à la source. Le système fiscal doit être simplifié et doit prendre plus sur les revenus du capital qui échappent à l'impôt.

    Nous avons créé 5300 postes de policiers et gendarmes depuis 2012, 3000 emplois dans la justice, 35 200 postes de professeur créés entre 2012 et aujourd'hui et cela va se poursuivre pour atteindre l'objectif des 60 000 créations d'emplois dans l'éducation nationale qui en a bien besoin, le vote du budget a aussi permis d'augmenter de 25 % l’allocation de rentrée scolaire et puis nous avons voté également le CICE qui allège les charges des entreprises.

    Mon groupe a exigé que se mette en place rapidement l'observatoire des contreparties qui permet de contrôler l'utilisation de l'argent versé par l'État aux entreprises car bien évidemment il faudra suspendre ces versements si les rendez-vous notamment en termes d'emplois ne sont pas là.

    Nous devons toujours avoir à l'esprit qu'il nous faut dans chacune de nos actions replacer l'homme au centre de notre action. Lorsque l'on voit que les écarts se creusent encore dans le monde, que les 62 personnes les plus riches du monde ont autant d'argent que les 3,5 milliards d'humains les plus pauvres on se dit que quelque chose ne tourne pas rond et qu'il faut impérativement agir pour briser la course effrénée des profits.

    C'est la raison pour laquelle lorsque l'on verse aux entreprises 24 milliards d'euros en 2015 après les 10 milliards versés en 2014 plus les 9 milliards d'euros qui doivent s'y ajouter pour 2016, il est important de vérifier que cela serve bien l'emploi et non à l'enrichissement personnel de quelques actionnaires.

    Concernant le CICE en 2015 ce sont plus de 13 000 entreprises du Pas-de-Calais qui ont bénéficié du crédit d'impôt en faveur de la compétitivité et de l'emploi. Presque 100 millions d'euros ont été injectés pour permettre à nos entreprises d'investir et d'embaucher.

    J'ai bien conscience que les efforts demandés aux Français sont parfois douloureux et que le temps est venu de redistribuer tout en gardant le cap.

    Nous avons hérité d'une situation catastrophique mais nous avons évité la cure d'austérité à l'instar de certains de nos voisins européens.

    La France est un grand pays respecté et écouté qui dispose de tous les atouts de la réussite. Et il est important de le dire et de le répéter car nous sommes dans une société où les informations transmises sont souvent partiels et sont souvent mauvaises. Si vous ajoutez à cela que notre pays est le champion de l'autoflagellation et de la grogne permanente vous obtenez des Français moroses qui n'ont pas envie de consommer et des entreprises inquiètes qui n'ont pas envie d'investir.

    Alors de temps en temps il faut positiver et dire les choses car la politique mise en place depuis 2012 commence à porter ses fruits.

    J'en veux pour preuve : que d'abord le regain de compétitivité est de nouveau au rendez-vous.

    Pourquoi ? Parce que le coût du travail a baissé en France et retrouve notamment dans l'industrie un niveau inférieur au coût du travail en Allemagne, ensuite parce que le taux de marge des entreprises a retrouvé un niveau proche d'avant crise, l’autofinancement des entreprises notamment a augmenté de 10 % ces 12 derniers mois.

    L’investissement a redémarré et tire de nouveau la croissance plus 2 % d'investissement en 2015 et les prévisions tablent sur un retour en 2016 à niveau inégalée depuis 2008.

    Deuxièmement il y a un regain de croissance et de création de richesse. La croissance est de retour à niveau certes modeste mais inédit depuis 2011 vraisemblablement autour de 1,1 % en 2015 après les 0,2 % de 2012.

    Les créations d'emplois sont de retour : 38 000 emplois ont été créés dans le seul secteur marchand sur les 12 derniers mois. Pas de triomphalisme puisque ces créations sont encore insuffisantes pour absorber la croissance de la population active mais lorsque l'on voit que le chômage des jeunes a baissé de 25 000 en un an on peut malgré tout avoir de l'espoir pour l'année qui vient.

    La bataille de l'emploi c'est aussi 34 plans de bataille pour doper l'industrie avec trois priorités : la transition énergétique, la santé et les nouvelles technologies. Les investissements d'avenir c'est déjà presque 4 milliards d'euros et les spécialistes tablent sur 480 000 emplois préservés ou créés et 45 milliards d'euros de valeur ajoutée en 10 ans.

    Et dans notre pays à l'inverse de ce qui se passe dans le monde et notamment chez nos voisins européens, je pense à l'Allemagne, les inégalités ont baissé comme jamais depuis 20 ans la dernière baisse constatée en 2013 a été d'une ampleur inobservée depuis 1996 et elle a effacé en une seule année le montant  constaté depuis 2008.

    Et puis il y a le recul des déficits.

    Le déficit du budget de l'État a été ramené à son plus bas niveau depuis 2008, 15 milliards d'euros de moins qu'en 2014, les prévisions quant au déficit public pour 2015 laissent espérer une réduction à niveau sans précédent depuis le début de la crise.

    Mais c'est aussi le déficit du budget de la sécurité sociale qui a été réduit de 30 % en 2015 et en 2016 les comptes sociaux retrouverons le niveau d'avant 2008 avec une division par deux du déficit entre 2011 et 2016.

    Le seul régime général est ramené à un niveau jamais constaté depuis 2002 le régime de retraite se retrouve en légère excédent pour la première fois depuis 2004.

    Puisqu'il y a beaucoup de maires ruraux présents ce soir je voudrais aussi rappeler qu’en 2015 la dotation d'équipement des territoires ruraux a augmenté de 34 % nous permettant de réaliser des investissements structurants.

    Ceux qui passent leur temps à critiquer leur pays nuisent à leur pays.

    Dans la circonscription je suis de prés des dossiers comme celui de Bridgestone, de Roquette, du CH de Beuvry, de la prison et je vais dans les semaines qui viennent poser une question orale à la Ministre de la santé pour la situation de l’Etablissement de Santé Mentale de Saint-Venant. J’agis pour aider les communes et les entreprises qui font appel à moi. 

    Quelques mots enfin sur la ville centre car Béthune est celle qui en principe devrait tirer toute l'agglomération par le haut.

    Je vous parlais tout à l’heure des donneurs de leçons qui passent leur temps à inonder les médias de Y a qu’à, faut qu’on, je n’aurais pas fait comme ça. J'en connais ici à côté de chez nous à Béthune qui ont fait leurs campagnes électorales en disant Y a qu’à, faut qu’on.

    Résultat : plus rien ne va à Béthune, une ville qui s'isole, une ville qui s'endette de nouveau, une ville qui disparaît des écrans radar de la région, une ville qui loupe la construction de l'intercommunalité de demain, une ville qui laisse passer une chance historique de prendre toute sa place dans la reconstruction régionale, une ville qui loupe une chance historique de profiter pleinement du bus à haut niveau de service qui finalement y passera mais sur une petite partie, une ville qui loupe une chance historique de voir augmenter sa population en abandonnant tous les projets de logements que nous avions engagé (rue de Lille ou sur l'éco quartier Testut), une ville qui loupe une chance historique en supprimant sur le projet de la gare tout ce qui concernait le tertiaire.

    Vous l’aurez compris je suis triste pour Béthune et je suis inquiet de l’irresponsabilité du maire et de son premier adjoint.

    Je vais conclure en vous disant qu’en tant que député de la République, je mesure l'ampleur de la tâche, mais je sais, plus que jamais, que rien ne sera possible sans une approche collective de l'avenir dans laquelle  la citoyenneté doit prendre toute sa place.

    Quoi de plus enthousiasmant.

    J'ai ressenti une infinie fierté, quand les parlementaires ont été réunis en congrès à Versailles.

    Fier d'être français, fier d'être votre humble serviteur par le biais de la représentation.

    Fier et aussi investi d'une si lourde mission, celle de vous assurer sécurité au lendemain d'attentats sanglants.

    Si les politiques doivent accomplir leur mission différemment, et je prends la pleine mesure de mes propos, les citoyens doivent aussi, apporter leur pierre à l'édifice du vivre ensemble, rejeter les dérives individualistes ou corporatives, qui pourraient nuire à la collectivité.

    Le défi du terrorisme appelle une réponse internationale.

    Le défi de la crise migratoire appelle une réponse internationale.

    Et on voudrait minimiser le rôle des politiques ?

    C'est tous ensemble qu'il nous faut œuvrer  pour apporter des solutions aux drames que nous vivons.

    J'entends, parfois dire qu'il y a trop d'Europe, mais je suis persuadé, au contraire qu'il n'y a pas assez d'Europe, même s'il faut la concevoir autrement.

    Il me semble essentiel de promouvoir l'engagement, à tous niveaux.

    Et l'engagement, c'est une aventure éminemment collective, quel que soit l'objet de cet engagement et quelque en soit la forme, il y en a d'ailleurs certainement à réinventer.

    Je voudrais souligner aussi, qu'hélas, bon nombre d'évènements vécus cette année, nous laisse une abominable odeur de mort.

    Que dire  des 3735 personnes mortes noyées en 2015, qui s'ajoutent aux quelques 3500 de 2014 symbolisées par l'horrible photo du petit Aylan qui a tellement heurté nos consciences ?

    Que dire de tant de destins brisés par les balles des terroristes en France et ailleurs ?

    Alors moi, outre l'horreur que m'inspirent tous ces morts, je voudrais plus que tout que 2016 soit l'année des vivants.

    Si nous ne savons pas donner de l'amour à l'autre, au lieu de le rejeter parce qu'il est différent de nous, alors forts de notre arsenal juridique des plus répressifs, nous allons encore et encore fabriquer du terrorisme.

    Je pense à tous ces jeunes migrants qui arrivent en Europe, ne les rejetons pas, ne tarissons pas en eux le socle d'humanité qui fera d'eux de bons citoyens.

    Et quand j'emploie la 1ere personne du pluriel, c'est à bon escient, parce que je suis persuadé que c'est un combat collectif, politique et citoyen à la fois.

    Voilà toutes les choses que je voulais très sincèrement vous dire à l'aube de cette année nouvelle.

    Vous dire aussi, en empruntant les mots de Braque que « l'espoir est né de la crainte du lendemain ».

    Vous dire enfin que chaque minute doit être une vie et que je compte sur vous pour les remplir du goût des autres, parce que c'est la seule façon de construire un monde meilleur.

  • POUR LA RECONNAISSANCE DU VOTE BLANC

    • Le 19/01/2016

    Au soir du second tour des élections régionales, j'ai exprimé mon sentiment et mon analyse des résultats. J'y préconisais quelques mesures. 

    Pour joindre les actes à la parole j'ai déposé une première proposition de loi sur la reconnaissance du vote blanc.

     

     

  • UNE BONNE NOUVELLE POUR NOS ECOLES

    • Le 13/01/2016

    Après des années de baisse d'effectifs dans l'Education Nationale le gouvernement a décidé dès 2012 de la création de 60 000 postes dans les écoles avant 2017. Cet objectif sera tenu.

    A la prochaine rentrée scolaire notre département du Pas-de-Calais va bénéficier de 89 postes supplémentaires dans le premier degré.

    C'est une bonne nouvelle dont nous devons nous réjouir.

    Ecole

  • DE BONNES NOUVELLES

    • Le 12/01/2016

    Suite à mes interventions auprès de la Ministre de la Justice le Tribunal de Grande Instance de Béthune est désormais pourvu d'un nombre de magistrats conséquent et la prison a bénéficié de personnel pénitentiaire supplémentaire.

    Le Ministre de l’Économie, Emmanuel MACRON, me fait part que, suite à mon intervention, l'entreprise Techpan de Verquigneul, va percevoir 500 000 € d'aide remboursable. A la clef des créations d'emplois.

    Entreprise techpan euradif

  • MA REACTION SUITE AUX REGIONALES

    • Le 13/12/2015

    ELECTIONS REGIONALES

    REACTION DE STEPHANE SAINT-ANDRE, DEPUTE DU PAS-DE-CALAIS

     

    Chacun va y aller de son explication sur la montée du FN. En réalité il n’y a pas une mais des explications, Il n’y pas une responsabilité mais des responsabilités.

     

    La classe politique porte une partie de ces responsabilités et j’y prends ma part. Mais le vote FN est dû à la conjonction de nombreux facteurs qu’il convient d’analyser.

     

    Cette élection était particulière à plus d’un titre, parce qu’elle a mis en évidence un phénomène inquiétant de la montée du FN dans un vote qui n’est plus véritablement un vote sanction mais un vote d’adhésion. Un vote qui n’est plus seulement la conséquence des problèmes économiques. Les démocrates doivent réagir. La tâche est immense mais la volonté est partagée.

     

    Jean Jaurès disait dans son discours à la jeunesse : « Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques ».

     

    La jeunesse n’a plus aucun repère. L’école doit redévelopper en urgence le sens critique de nos enfants qui doivent apprendre à analyser, à décrypter, à ne pas prendre pour vérité tout ce qu’ils entendent ou tout ce qu’ils lisent notamment sur internet.

     

    Notre République et notre démocratie sont menacées. Certes en période de crise où le chômage et les difficultés de la vie provoquent colères, frustrations et perte de dignité, on peut expliquer la tentation de rejeter droite et gauche, de rejeter la classe politique mais dans une démocratie où le droit de vote existe il faut l’exercer. La France est riche de ses partis politiques, le choix est large. Les électeurs expriment cette souffrance en s’en prenant à des boucs émissaires. La crise alimente ce terreau dans lequel le FN puise son argumentation. La peur du lendemain, la propension des français à l’autoflagellation, la loi du marché, la déshumanisation amplifiée par la robotisation et le développement du numérique, ont nourri ce terreau. De tout cela découlent, le repli sur soi, le délitement des liens sociaux, la désaffection des partis politiques et des syndicats. On ne se parle plus, on ne dialogue plus, on est seul face à ses peurs.

     

    Je l’avais déjà écrit au lendemain des élections départementales : l’urgence est aujourd’hui le rétablissement du lien et du dialogue. L’urgence est aujourd’hui la qualité de l’éducation et de l’information. L’urgence est aujourd’hui de redonner leur sens critique aux enfants. L’urgence est aujourd’hui de poursuivre les politiques qui permettent de lutter contre le chômage. L’urgence est d’aller plus loin dans les réformes démocratiques. L’urgence est de rétablir le maillage territorial et les lieux de socialisation.

     

    Il faut sans attendre reconnaître le vote blanc dans les suffrages exprimés, rendre le vote obligatoire, remailler les services publics dans les quartiers et dans les territoires ruraux, soutenir le monde associatif, valoriser la laïcité, enseigner sur les dérives et les dangers d’internet dès l’école primaire, limiter les mandats dans le temps, construire une Europe politique, revoir le fonctionnement de la haute administration et ouvrir son accès, apprendre la culture du compromis et surtout toujours tenir le langage de la vérité.

     

    C’est la responsabilité des élus de redonner l’espoir d’une vie meilleure pour écarter le danger de l’extrême droite qui a réussi il y a presque 80 ans à prendre le pouvoir en Allemagne nourrie comme aujourd’hui par la crise de 1929. C’est aussi la responsabilité de chacun d’entre nous.

     

    Je suis amer malgré ma satisfaction de constater que la gauche reste devant la droite à Béthune et dans la circonscription.

     

    J’adresse mes remerciements aux électrices et aux électeurs de la circonscription qui ont voté pour Frédéric CUVILLIER et à Frédéric CUVILLIER lui-même pour sa belle campagne, son engagement et sa volonté d’aller au-devant de la population.

     

    Voilà pour les remerciements mais ces résultats ont provoqué aussi ma colère car au-delà des explications profondes il convient d’en ajouter d’autres plus secondaires mais d’importance.

     

    Colère contre ceux qui croyant être dans l’air du temps fustigent les élus. Ils ne servent que le FN et feraient mieux d’avancer des propositions

     

    Colère contre ceux qui sont dans la critique systématique sans apporter de solutions concrètes, réalisables et non démagogiques.

     

    Colère contre le Premier Adjoint de Béthune, obsédé par les élections législatives, qui entre les deux tours insulte les électeurs de gauche susceptibles pourtant de voter pour sa liste.

     

    Colère contre certains médias qui ont diffusé et popularisé les idées du FN en ne jouant pas leur rôle de contradicteurs.

     

    Colère contre l’ex Président de Région qui n’a pas fait campagne, qui n’a pas défendu son bilan et qui n’a lancé aucun appel à voter ni aucun message de soutien.

     

    Colère contre ceux à Béthune, qui, jouant contre leur camp, n’ont de cesse de faire du populisme.

     

    Colère contre Nicolas Sarkozy qui a abîmé la République, qui a refusé le retrait de ses listes et qui ailleurs a prôné le ni ni.

     

    A ce sujet, que pense le maire de Béthune de cette déclaration de son président de parti (l’UDI) qui accuse directement la droite de Sarkozy d’être coupable de la montée du FN depuis 8 ans ? « Plus les Républicains courent derrière les thèses du FN, plus ils oublient la ligne Chirac, plus le FN monte depuis 8 ans ». Les électeurs préférant l’original à la copie se sont évidemment tournés vers le FN.

     

    Enfin, déçu que l’union de la gauche dès le premier tour n’ait pu se réaliser.

     

    Je félicite Xavier Bertrand qui vient d'être élu notamment grâce au report des voix de gauche. Je forme le souhait qu'il s'en souvienne et que les forces de gauche soient associées aux décisions importantes pour notre Région.

     

    Quant à moi je poursuis la mission confiée par mes électeurs, pour plus de justice et plus de solidarité, pour sans cesse replacer l’humain au cœur de notre action, pour porter à Paris leurs inquiétudes et leurs revendications et pour poursuivre mon dialogue avec eux.

     

    Stéphane SAINT-ANDRE

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